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« Les liens sportifs demeurent forts entre la France et l’Algérie »

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Quand Stanislas Frenkiel parle de son livre – fruit de quinze ans de travail, riche de 1 500 figures du football, de 200 photographies et entretiens inédits, etc. –, l’émotion enveloppe sa voix et les passions explosent comme les clameurs des tribunes d’un stade bondé. C’est dire son attachement au sujet du football et de l’immigration algérienne en France, pour lequel il consacre un impressionnant travail fouillé, le tout premier ouvrage sur l’histoire des footballeurs professionnels en France qui forment une « élite renouvelée des années 1930 à nos jours ». Maître de conférences à la faculté des sports et de l’éducation physique de l’université d’Artois, spécialiste des migrations sportives internationales, animateur de la chaîne YouTube Temps de sport et organisateur, via l’association Nouveaux Regards Network, de conférences en prison sur l’immigration et l’insertion aux côtés d’anciens footballeurs franco-algériens, Stanislas Frenkiel a pu construire une recherche solide autour des parcours des professionnels du football de l’immigration qui sont autant de liants entre l’Algérie et la France depuis au moins les années 1930.

Publié chez Artois Presses Université, Le Football des immigrés : France-Algérie, l’histoire en partage est un livre qui « propose des clés pour retrouver le passé, comprendre le présent et imaginer le futur », pour reprendre l’historien Paul Dietschy qui signe la préface, et révèle un pan méconnu de l’immigration algérienne en France.

Au-delà de la pertinence analytique qui creuse les ambiguïtés de la double appartenance et les impacts sur le football des soubresauts de l’histoire franco-algérienne depuis le début du XXe siècle, l’intérêt de l’ouvrage est de nous offrir une approche à hauteur d’homme de cette saga footballistique si peu connue. L’immense chance de Stanislas Frenkiel (et la nôtre en tant que lecteurs) est d’avoir pu raconter ­­­ – en en rencontrant certains – les grandes figures de cette épopée, comme les Habib Draoua, Rachid Mekhloufi, Hamid Kermali, Mohamed Maouche, Nasser Guedioura, Abdallah Liegeon, Nourdine Kourichi, Rabah Madjer, Abdelhafid Tasfaout, Chérif Oudjani, Rachid Djebaïli, Djamel Belmadi… Une œuvre majeure et nécessaire en ces temps de débats et de polémiques sur l’histoire franco-algérienne.

Le Point Afrique : Pourquoi l’histoire des élites sportives, notamment de l’immigration (on peut y inclure aussi les boxeurs franco-algériens), est-elle si méconnue en France ?

Stanislas Frenkiel : D’abord, il y a un dédain des intellectuels en France, au moins jusqu’à la Coupe du monde de 1998, pour le fait sportif, qui était entaché du sceau de la vulgarité. C’était notamment lié au recrutement social des professeurs d’université : il était assez mal vu d’assumer dans une université parisienne, il y a une quarantaine d’années, qu’on s’intéressait au football. C’était, comme dirait Bourdieu, une « passion secondaire ». D’autant plus qu’on couple le sport avec l’objet immigration, qui était peu enseigné dans les universités jusqu’à il y a une trentaine d’années.

Ensuite, la question de l’accès aux sources est centrale car il n’est pas évident de les identifier. Pour le cas algérien, cela a été très compliqué d’accéder aux archives de la Fédération algérienne de football et du ministère de la Jeunesse et des Sports. Mais cette indigence fédérale, nous la retrouvons aussi en France. C’est à une échelle plus importante en Algérie pour l’accès aux sources écrites, mais la problématique existe aussi en France. Donc je me suis focalisé sur les sources orales, car plus facilement accessibles.

Des désillusions de l’assimilation aux tensions de la guerre d’indépendance algérienne, comment le football des Algériens a-t-il contribué à créer une identité propre aux ex-colonisés ?

Cette affirmation de l’identité algéro-algérienne a pris du temps à se réaliser dans le sport et dans le football musulman sous la colonisation. Le sport avant 1962 était scindé en deux parties : celui des Européens d’Algérie et celui des musulmans d’Algérie.

Ces derniers ont adhéré à des clubs, comme le Mouloudia Club d’Alger, dès 1921, et au mouvement scout, foyer du nationalisme algérien où on apprenait l’histoire mais aussi les chants patriotiques. Progressivement se déroulaient des derbys avec des clubs d’Européens d’Algérie qui étaient très tendus, où il y avait des morts, des blessés, des voitures jetées dans le port, selon les rapports des renseignements généraux qui surveillaient de près ces rencontres.

Tout cela a contribué à forger une identité algérienne, d’autant plus que le football est un grand symbole d’émancipation. Je rappelle que l’équipe du FLN, créée en 1958, va être la première équipe nationale algérienne quatre ans avant l’indépendance.

Ce qui est paradoxal ici est que l’arme de l’Occident, le sport, le football, va permettre aux ex-colonisés de se défaire de l’emprise de l’Occident.

« On peut penser ce qu’on veut de nous en France, mais nous ne sommes pas anti-français », confie Abdelaziz Ben Tifour, une des figures de l’équipe du FLN (1958-1962) : comment ces joueurs qui évoluaient en France ont-ils pu franchir le pas, contre la colonisation, sans pour autant renier leur parcours ?

D’ailleurs, le titre de ma thèse est « Des footballeurs entre deux rives ». Je m’attendais à ce que ces footballeurs engagés dans l’équipe du FLN tiennent un discours anti-français, mais, en fait, pas du tout. Ils disaient : « Nous étions contre le système colonial, pas contre la France. » Ils parlaient positivement de la France métropolitaine, qui est pour eux une expérience émancipatrice.

Ils vont découvrir la liberté et fuir l’ordre socio-racial de l’Algérie de l’époque pour pouvoir vivre de leur passion et de leur métier et vivre, pour certains, confortablement, mieux que leurs compatriotes ouvriers. Certains ont même rencontré l’amour en France avec la possibilité de fréquenter des femmes européennes, chose qui leur était interdite en Algérie…

Il faudrait se rappeler que la moitié des joueurs de l’équipe du FLN ont fait leur vie avec des Françaises et c’était de véritables histoires d’amour, je pense à Monique Rouaï ou Ghislaine Zitouni – ex-mannequin chez Givenchy dans les années 1950. C’était une sorte de revanche sur leur destin qui les dirigeait vers, au mieux, la carrière d’un fonctionnaire, sinon d’un docker, un fellah [paysan].

Comment ressentaient-ils cet engagement et le fait de quitter leurs équipes pour partir clandestinement à Tunis rejoindre l’équipe du FLN ?

Il faut rappeler qu’il y a eu quatre vagues de départs entre 1958 et 1960. Les premiers étaient certainement les plus engagés politiquement : c’était le clan des Sétifiens, les Arribi, Kermali, Mekhloufi, etc., chapeautés par Boumezrag. Même s’ils n’étaient pas, à strictement parler, militants. Mekhloufi me disait qu’il n’était pas intéressé par la politique en arrivant à Saint-Étienne, mais la situation coloniale lui était insupportable.

Au fur et à mesure de leurs voyages, notamment au Vietnam ou en Chine, croisant le général Giap et Hô Chi Minh, le fait aussi de rencontrer des aînés comme Ben Tifour, qui était engagé politiquement – il cachait des armes dans son bar niçois Le Carillon –, les joueurs se sont forgé une motivation très forte pour s’engager pour leur pays.

Après l’indépendance, la parenthèse de l’équipe de football du FLN se referme assez vite…

Ahmed Ben Bella [premier président algérien] redonne aux joueurs leur liberté, en quelque sorte. La Fédération algérienne de football est créée et est affiliée à la Fifa – avec le parrainage de la Fédération française de football – et l’équipe d’Algérie est en train d’être créée comme d’autres nouvelles équipes en Afrique.

On y intègre des joueurs de l’équipe du FLN avant qu’ils ne se retirent progressivement – comme Amar Rouaï ou encore Dahmane Defnoun… Le groupe des Mekhloufi, Soukhane, Boubekeur, Kermali, etc. vont, eux, créer le mouvement footballistique algérien post-indépendance en entraînant des clubs et des équipes nationales militaire, junior et l’équipe nationale.

Épisode peu connu, mais qui reflète les tensions persistantes post-indépendance : quand l’Algérie impose son équipe de football militaire face à l’équipe de France lors des Jeux méditerranéens à Alger en 1975…

C’est typiquement un cas de nationalisation et d’étatisation du football. Mais le remplacement de l’équipe nationale par l’équipe militaire ne visait pas seulement la France, mais toute la compétition. Et ça marche, car Mekhloufi, qui dirige l’équipe, dispose de tous les moyens et il fait ses preuves. Il a sous la main une génération qui commence à éclore…

En 1975, l’Algérie gagne contre l’équipe de France Espoir (où jouait notamment Michel Platini) lors de cette première manifestation sportive internationale organisée par l’Algérie. C’est une fierté pour l’Algérie, évidemment, de gagner face à l’ex-colonisateur. Je rappelle aussi que, lors de ce match, la Marseillaise n’est pas sifflée…

On arrive à la fameuse équipe d’Algérie de 1982 du Mondial de l’Espagne : nous avons l’impression que cette équipe avait réussi un mélange efficace et apaisé entre les joueurs venant d’Algérie et les binationaux. Pourquoi est-ce que cela se passe bien ?

Ça se passe bien parce que l’équipe gagne contre « l’ogre » allemand, avec cette revanche du Sud contre le Nord, mais aussi parce que les binationaux, dont Dahleb et Kourichi, ne sont pas encore trop nombreux.

En 1986 [Coupe du monde du Mexique], en revanche, la traversée du miroir pour ces joueurs ne se fait pas sans désillusions : les insultes de balcon à balcon entre locaux et binationaux à leur hôtel mexicain, Alim Ben Ben Mabrouk qui se fait traiter de « fils de harki » par Lakhdar Belloumi, les tensions dans les vestiaires… La jalousie de certains joueurs locaux qui perdent leurs places de titulaire ou qui savent qu’ils ne pourront pas évoluer en Europe avant leurs 28 ans (selon les pratiques officieuses de la FAF à l’époque) accentue ces tensions.

Après le passage à vide du football algérien durant la guerre intérieure des années 1990, les « migrations » de footballeurs mutent à partir des années 2000…

Durant la crise des années 1990, il y a eu une sorte de rupture : il n’y avait plus de renouvellement des recrues à l’image de Tasfaout ou de Saïb. Le pays traverse une crise grave, celle de la décennie noire ; les clubs européens ont de plus en plus de difficultés à libérer leurs joueurs, il y a donc un problème de relève, c’est la fin de la réforme sportive de 1989… La crise multiforme des années 1990 fait baisser l’offre et la demande de footballeurs algériens.

En 2000, et au-delà de l’équipe nationale, on a assisté à une émigration Nord-Sud, où des joueurs de seconde zone en France, comme Khaled Lemmouchia, viennent évoluer en Algérie dans un championnat plus médiatisé et plus rémunérateur en espérant que ce soit un tremplin pour leur carrière.

Tout comme se développe l’immigration Sud-Sud, quand de plus en plus de footballeurs subsahariens passent par le championnat algérien comme tremplin pour évoluer ailleurs, à l’image du Malien Mamadou Diallo, essayant, comme d’autres, d’atteindre la citadelle Europe, qui passe de l’USMA (club algérois) au FC Nantes.

Il faut aussi attendre les années 2010-2015 pour qu’on voie de nouvelles recrues quitter l’Algérie pour la France ou l’Europe via la filière, notamment, du Paradou [club et école de football d’Hydra à Alger].

Depuis, de nouvelles filières se sont créées, vers les pays du Golfe, la Tunisie, l’Angleterre… C’est un sujet sur lequel je souhaite travailler à l’avenir.

Le fameux match France-Algérie d’octobre 2001, interrompu après l’envahissement du terrain, ne signe-t-il pas l’exacerbation de l’impasse de la double appartenance ?

On peut analyser ce match sous plusieurs angles. C’est le théâtre de passions françaises, la fin du mythe de la France black-blanc-beur et la stigmatisation de l’immigration algérienne en France mais aussi en Algérie…

C’est la question de l’appartenance qui est en jeu, avec ces jeunes supporteurs qui crient leur amour à la fois pour la France mais aussi pour l’Algérie… enfin, surtout pour l’Algérie. En envahissant le terrain et en sifflant la Marseillaise, cette jeunesse dénonçait son rejet par la France et les problèmes d’accès au travail, au logement, aux loisirs, etc.

L’image est celle d’une réconciliation impossible entre les deux pays, un aveu d’échec parce que, près de quarante après l’indépendance, les tensions ne sont pas apaisées. Et aujourd’hui persistent encore ces tensions, malgré la volonté politique affichée des deux côtés de faire un pas vers l’autre. Il reste toujours des crispations que ça vienne de France, avec le Rassemblement national, et de certains lobbys, ou d’Algérie, de la part de certains responsables.

Et pourtant, souvent ici, le public algérien suit l’équipe de France, son actualité, ses matchs, etc., même lorsqu’il n’y a pas de joueurs d’origine algérienne dans ses rangs…

Exactement, et je l’ai vécu à Alger. J’ai écrit à l’entame du livre : « Avec l’histoire en partage, la France et l’Algérie ont toujours eu des liens particuliers. Le football n’échappe pas à la règle. »

Il y a justement une affaire qui est passionnément suivie en Algérie, celle du retour de Karim Benzema en équipe de France. Comment analysez-vous ces poussées de fièvre polémistes en France autour des footballeurs binationaux, comme récemment avec le cas Benzema ?

Il faut comprendre qu’une équipe nationale permet la construction imaginaire d’une communauté nationale. La nation, en fait, a du mal à exister en dehors des grandes compétitions sportives internationales, ce sont les rares moments où on joue les hymnes nationaux.

La question est de savoir qui a le droit d’être notre héros national, notre figure de l’imaginaire national. Benzema – impliqué dans une affaire dans laquelle il n’a pas été jugé – est musulman et, contrairement aux joueurs d’il y a 15e ans, affiche sa foi. Contrairement à Zidane, par exemple, qui ne parlait jamais de religion, ou à Nabil Fekir. Un joueur qui affiche son altérité fait réagir dans une France traversée par une très forte crispation identitaire, une France marquée par l’islamophobie.

Il y a une méfiance de « l’Arabe » qui renvoie à des stéréotypes des années 1930 qui représentaient l’Algérien comme le « traître ». Et par-dessus se greffe la question religieuse. Il y a aussi ce discours sur les joueurs convertis qui menaceraient l’unité nationale, comme les Ribéry, Malouda, Anelka… « Ce sont des joueurs dont il faut se méfier, ils veulent être différents de nous » : c’est cela, ce discours.

On note ici l’audace de Didier Deschamps qui a sélectionné Benzema. Comme d’autres, j’ai été très surpris. En fait, quelque part, c’est une partie de la France qui parle à une autre partie, une génération qui parle à une autre génération : la France « des champs » vers la France des quartiers, la France blanche envers la France immigrée ! Et cela se passe à quelques mois de la présidentielle : c’est un symbole très fort, un symbole d’apaisement.

Que symbolise le parcours du sélectionneur des Verts Djamel Belmadi, lui qui s’internationalise (Qatar) avant de revenir resserrer les liens entre joueurs algériens des deux rives dans le creuset des victoires des Fennecs ?

Si Belmadi a réussi à changer l’image des binationaux en Algérie, c’est tout simplement parce qu’il gagne. On voit qu’un entraîneur ramène des résultats et que les binationaux ont pris le pouvoir dans les vestiaires, à l’image de Riyad Mahrez. C’est nouveau. Cela permet de donner une nouvelle image de l’Algérie, mais aussi de l’immigration algérienne, celle qui gagne, qui est heureuse. C’est la même image de la jeunesse algérienne qui manifestait en 2019, heureuse, mixte, connectée.

Quand l’Algérie remporte la Coupe d’Afrique des nations en 2019, c’est aussi la victoire de l’immigration en France. En 1998, quand on parlait du black-blanc-beur, il n’y avait pas que les Algériens, alors qu’en 2019 c’était la première victoire de l’immigration algérienne en France.

Quelle est la rencontre humaine qui vous a le plus marqué lors de votre travail de recueil des témoignages ?

J’ai été frappé, en France et en Algérie, par l’hospitalité et l’accueil sincère des champions que j’ai rencontrés. J’ai rencontré une soixantaine d’anciens joueurs professionnels et une des rencontres fortes est celle, en 2006, avec Habib Draoua [décédé en 2008 à l’âge de 94 ans], qui a joué au Havre en 1937 ! Je l’ai retrouvé au quartier El-Hamri à Oran et il souffrait d’Alzheimer, il ne reconnaissait plus ses petits-enfants… Je parle beaucoup de lui dans le livre.

Tous les joueurs étaient surpris et heureux qu’un universitaire travaille sur leur parcours. J’ai gardé des contacts avec quatre d’entre eux : Nacer Guedioura, le père d’Adlène [champion de la CAN en 2019 dans les rangs des Verts], Zaïr Kédadouche, qui a grandi dans le bidonville d’Aubervilliers et qui est devenu ambassadeur de France, Nordine Kourichi et Chérif Oudjani. Avec Nacer Guedioura et Zaïr Kédadouche, nous animons des conférences dans les prisons depuis dix ans – 145 conférences – via notre association Nouveaux Regards Network. Ils parlent de leurs carrières, on a des débats avec les détenus sur l’immigration, la réinsertion, etc.

Pourquoi avoir choisi Ali Fergani, ex-capitaine et ancien entraîneur des Verts, pour la postface ?

Parce que, déjà, c’était le capitaine de l’équipe de 1982 et parce qu’il a un parcours atypique dans la mesure où il est né en France, il a grandi en Algérie, où il a découvert le football, et il est devenu ensuite un magnifique capitaine avec de multiples titres.

Je l’ai choisi aussi parce que c’est un architecte et que c’est lui qui dirige l’amicale des anciens internationaux de football. Et là, on ouvre un autre sujet : celui des reconversions possibles. Certains anciens joueurs ont été abandonnés à leur sort. J’en ai vu qui sont devenus des clochards !

J’aimerais d’ailleurs travailler sur la question de la reconversion des anciens footballeurs algériens, de leur devenir, une fois les crampons raccrochés. Que deviennent-ils ? Quels réseaux peuvent les aider ? Ce n’est pas seulement un enjeu économique, c’est un enjeu de prestige parce que ces joueurs ont porté haut le maillot et les couleurs de l’Algérie !

Vers quelle dynamique future se dirige le football algérien après l’intégration des Franco-Algériens ? Vers encore plus d’internationalisation à défaut de formation en Algérie ?

Après l’indépendance, des liens sportifs demeurent forts entre les deux pays, mais il s’agit davantage de liens de domination sportive qui vont perdurer jusqu’à aujourd’hui : prenons l’exemple de l’équipe nationale algérienne et de ses recrues binationales ou l’exemple du sélectionneur de national de l’équipe de handball, Alain Portes… L’Algérie ne peut pas se passer de la formation française. Et cela crée des apories, des ambiguïtés très fortes.

En tout cas, il y a un nouveau président de la FAF [Amara Charaf-Eddine, depuis mi-avril dernier] et il est intéressant de voir dans quelle direction il ira, et s’il continuera à rester sous dépendance sportive de la France ou d’autres pays.


Source :www.lepoint.fr

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